Le vent peut bien secouer les branches\\nSur la rue les volets sont clos\\nSur une nappe blanche quelques roses se penchent\\nSur un couvert dressé pour deux\\n\nLa mélodie que tu préfères\\nPosée sur le bord du piano\\nTout est prêt, je l'espère, je n'ai plus rien à faire\\nQue d'ouvrir, car j'entends ton pas\\nMais te voilà, mais ne prends pas l'air étonné\\n\nCar je savais, et je t'attendais, ce soir je t'attendais\\nJ'étais si sûre que tu viendrais\\nOui, je savais, et je t'attendais, ce soir je t'attendais\\nJ'avais raison de t'espérer\\n\nNous nous sommes fait beaucoup de peine\\nOn s'est quitté pour quelques mots\\nC'est de l'histoire ancienne, je sais bien que tu m'aimes\\nC'est pourquoi je guettais ton pas\\nEt me voilà, là devant toi, tendant les bras\\n\nCar je savais, et je t'attendais, ce soir je t'attendais\\nJ'étais si sûre que tu viendrais\\nOui, je savais, et je t'attendais, ce soir je t'attendais\\nJ'avais raison de t'espérer\\n\nOui, je savais, et je t'attendais, ce soir je t'attendais\\nPour te garder à tout jamais\\nOui, je savais, et je t'attendais, ce soir je t'attendais\\nCe soir je t'attendais